Dans certains actes, j'ai trouvé comme précision de lieu le terme minihy et Monsieur Maurice Oreal en donne la définition suivante :
"Minihy qui est un un dérivé de la monachia des chartes latines désignait initialement un territoire appartenant à un monastère. Plus tard il a servi à désigner le territoire d'un établissement religieux quelconque et l'ensemble des biens qu'il possédait. C'est le sens qu'il a gardé. C'est donc un territoire qui appartient à une abbaye ou à un établissement religieux et qui de ce fait peut bénéficier de certains privilèges ou exemptions : c'est une terre religieuse dont les habitants relèvent des gens d"Eglise et non pas des laïcs. Un abus a parfois donné au mot Minihy la signification d'asile , de lieu de refuge , où des criminels pouvaient venir se mettre sous la sauvegarde de l'Eglise, à l'abri de ceux qui les recherchaient et où les malheureux pouvaient venir se réfugier sous la protection du saint de l'endroitPrenons par exemple le cas du Minihy de Tréguier. C'était initialement le domaine de l'ancien monastère de Lan-Tréguier, puis de l'évêque de ce siège. Sous ce nom de minihy on désigna d'abord tout le territoire de l'ancienne paroisse de Tréguier, Plouelan-Treger; plus tard le nom a servi à désigner la partie rurale de la paroisse, par opposition avec la ville, et c'est ainsi qu'une chapelle utilisée pour desservir les populations de la campagne est devenue l'église paroissiale de la commune du Minihy-Tréguier.Sur l'ensemble des départements bretons, il reste de nombreuses traces dans la toponymie de ces anciens minihy soit sous cette forme soit sous des formes dérivées : Kerminihy, Lesminihy, Le Ménehic, Pont-Minihy, Clemenehy, le Ménehy,, Lisminihy, le Ménehil, etc."
"Minihy qui est un un dérivé de la monachia des chartes latines désignait initialement un territoire appartenant à un monastère. Plus tard il a servi à désigner le territoire d'un établissement religieux quelconque et l'ensemble des biens qu'il possédait. C'est le sens qu'il a gardé. C'est donc un territoire qui appartient à une abbaye ou à un établissement religieux et qui de ce fait peut bénéficier de certains privilèges ou exemptions : c'est une terre religieuse dont les habitants relèvent des gens d"Eglise et non pas des laïcs. Un abus a parfois donné au mot Minihy la signification d'asile , de lieu de refuge , où des criminels pouvaient venir se mettre sous la sauvegarde de l'Eglise, à l'abri de ceux qui les recherchaient et où les malheureux pouvaient venir se réfugier sous la protection du saint de l'endroitPrenons par exemple le cas du Minihy de Tréguier. C'était initialement le domaine de l'ancien monastère de Lan-Tréguier, puis de l'évêque de ce siège. Sous ce nom de minihy on désigna d'abord tout le territoire de l'ancienne paroisse de Tréguier, Plouelan-Treger; plus tard le nom a servi à désigner la partie rurale de la paroisse, par opposition avec la ville, et c'est ainsi qu'une chapelle utilisée pour desservir les populations de la campagne est devenue l'église paroissiale de la commune du Minihy-Tréguier.Sur l'ensemble des départements bretons, il reste de nombreuses traces dans la toponymie de ces anciens minihy soit sous cette forme soit sous des formes dérivées : Kerminihy, Lesminihy, Le Ménehic, Pont-Minihy, Clemenehy, le Ménehy,, Lisminihy, le Ménehil, etc."
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