De l’Alsace à l’Algérie : partir à 18 ans pour tout reconstruire
🏡 Une enfance à Lacollonge
Françoise Seigeot naît le 26 mars 1828 à Lacollonge, un petit village du Territoire de Belfort. Elle grandit dans une famille modeste, dans un paysage de forêts et de collines, au sein d’un monde rural encore marqué par les traces des guerres napoléoniennes et la pauvreté endémique de la région.
💍 Un mariage et un tournant décisif
À 18 ans, en 1846, elle épouse Charles Cassereau, un homme originaire de l’Ouest de la France. Quelques mois après leur union, ils prennent une décision radicale : quitter la métropole pour l’Algérie. La France coloniale incite alors les jeunes couples à s’installer dans les nouveaux centres agricoles en Afrique du Nord.
⛵️ L’arrivée à Mazagran : une terre rude
Françoise et Charles s’installent à Mazagran, près de Mostaganem, dans un village en construction. La vie y est dure : chaleur, isolement, conditions sanitaires précaires, conflits avec les populations locales... Mais Françoise tient bon. Elle apprend à vivre autrement, loin de ses racines, à dompter une terre étrangère pour y faire pousser des cultures... et des espoirs.
⚰️ Deuils et ténacité
Le couple perd son premier enfant, mort à 4 mois. Puis Françoise meurt prématurément, à l’âge de 51 ans, en 1879. Elle laisse derrière elle des enfants et un mari éprouvé, mais aussi une trace forte : celle des femmes pionnières, trop souvent oubliées des récits de la colonisation.
🧕 Ce qu’il reste d’elle
Pas de lettres. Pas de portrait. Seulement des registres, quelques noms, une date.
Et pourtant, grâce à ces bribes, on devine une vie de courage silencieux, de rupture et de renouveau.
Françoise fait partie de celles qui ont bâti un avenir ailleurs, avec peu, mais avec force.
💬 Et vous ?
Dans votre arbre, avez-vous aussi une femme qui a tout quitté pour une terre inconnue ?
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