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Articles

Affichage des articles du juin, 2007

Cohiniac (22), « le village de la chouette »

Identification de la commune Nom français : Cohiniac Nom breton : Kaouennieg Département : Côtes-d’Armor (22) Arrondissement actuel : Guingamp. Wikipédia +2 Wikipédia +2 Superficie : 12,26 km². Wikipédia Nature : commune rurale, habitat dispersé. Wikipédia Historique succinct L’origine du nom : attesté dès 1160 sous la forme Coginiac . Wikipédia +1 Le nom viendrait du latin Cavannus (« chouette »), et du breton kaouenn (“chouette”). Wikipédia +1 Lieu d’habitat ancien : présence de dolmens à l’emplacement du domaine du Rumain indique un habitat préceltique. Bretagne Découverte +1 Paroisse fondée : la paroisse de Cohiniac est citée en 1237 comme démembrement de celle de Plouvara. Bretagne Découverte +1 Ancien régime : appartenait à l’évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo. Wikipédia Révolution française : commune élue dès début 1790. Une incursion chouanne a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 janvier 1795. Bretagne Découverte +1 Administration ...

Simon Le Brun (vers 1645 - après 1715) - Chirurgien

🪶 Simon Le Brun (vers 1645 – après 1715) Maître chirurgien et officier de la Maison de Madame la Dauphine Dans l’ombre des médecins de Cour, ils soignaient les plaies, réduisaient les fractures, saignaient les corps et calmaient les douleurs. On les appelait "les mains de la médecine". Simon Le Brun était l’un d’eux. 👶 Une naissance dans le siècle de Louis XIII Simon Le Brun naît probablement vers 1645 , dans un royaume encore marqué par les dernières guerres de religion et les débuts du règne de Louis XIV. On ignore encore son lieu de naissance, mais il appartient très tôt à un monde à part : celui des praticiens du corps . Dans une société où les chirurgiens sont encore confondus avec les barbiers, Simon suit une voie exigeante. Il apprend, sans doute adolescent, chez un maître, le métier dur et manuel de chirurgien : tailler, panser, ouvrir, recoudre. Un art brut, mais vital. ⚖️ Le titre de maître Vers 1699 , Simon est reconnu comme maître chirurgien . Ce titre ...

Marie Hélène BAILLY (1823-1907)

Marie Hélène BAILLY (1823–1907) – Une vie marquée par le silence Née le 22 septembre 1823 à Ver-lès-Chartres (Eure-et-Loir) , Marie Hélène BAILLY est la neuvième enfant de François Gabriel BAILLY (1782–1843) , journalier et chartier, et de Marie Magdeleine Joséphine SEIGNE (1793–1866) . Son père, veuf d’un premier mariage, a déjà quatre enfants qu’il élève avec sa jeune épouse, âgée d’à peine vingt ans à leur union. Marie Hélène grandit donc dans une famille nombreuse et modeste, où le travail de la terre rythme les journées et où la soumission aux règles morales est absolue. 🕯️ Deux naissances hors mariage En octobre 1845 , à seulement 22 ans, Marie Hélène accouche à l’hospice civil de Chartres d’une fille naturelle : Marie Joséphine BAILLY , née le 10 octobre 1845 , sans père déclaré. L’acte de naissance mentionne sa mère domiciliée à Ver-lès-Chartres , mais l’accouchement a lieu à Chartres — pratique courante pour les femmes cherchant à dissimuler une grossesse illégitime....

Jeanne Albertine HENRY

Mon arrière grand-mère. C'est elle que j'ai voulu connaître en commençant ma généalogie. Elle habitait Vaux sur Seine, était catholique pratiquante et n'attendait qu'une chose, retrouver les siens auprès de Dieu... En tout cas, elle a supporté toutes les épreuves de la vie gràce à cela. Elle est née en 1890 à Soindres (78) et est décédée en 1988 à Meulan (78). Elle a eu 6 enfants, le premier ayant été légitimé lors du mariage de ses parents à ses un an. Elle s'est mariée avec Louis Martin FISCHER. Jean François Henry (1820-) et Marie Hélène Bailly (1823-), ses grands-parents paternel, s'installent dans les Yvelines. Marie est née en Eure et Loire et Jean François est né à Cohiniac un village dans les Côtes d'Armor. Les ascendants du père de Jean François sont tous issus des Côtes d'Armor au 17è siècle : Cohiniac pour les LE VICOMTE, DOMALEN (plusieurs variantes), HENRY, LOHIER, THOMAS, LE QUERE, GIRIQUEL, LE MEHAUTE, LE BELLEGO ; Plouvara p...

Louis Martin FISCHER 1830-1883

🌿 1856 – Le second souffle de Genéreuse Quand Louis Martin Fischer décroche un travail à Meulan , il n’imagine pas qu’il va aussi redonner un élan à toute sa famille. Nous sommes en 1856 . Louis a 25 ans . Il est ébéniste , formé dans les Vosges, à Schirmeck , là où il est né. Mais il veut plus. Plus d’espace, plus de travail, plus d’avenir. Et c’est à Meulan, petite ville d’artisans en bord de Seine, qu’il trouve enfin sa chance. Mais il ne part pas seul. Sa mère, Genéreuse Jacquemin , a tout connu : 👦 un mari militaire souvent absent, ⚰ la perte brutale de son époux en 1839, 🧒 trois enfants à élever seule. Et dans le silence des années, sa fille Joséphine disparaît des registres. Reste Jean Joseph , l’aîné, et Louis , le plus jeune. Deux fils, deux raisons d’avancer. Alors quand Louis annonce son départ, elle fait ses bagages sans hésiter . Elle rejoint Jean Joseph à Paris , déjà installé. Puis, tous trois prennent la direction de Meulan , ensemble. C’est un nouveau...

les BRIGNATZ, BRISCHNATZ

Il s'agit de Joséphine Jeanne BRIGNATZ née en 1881 à Alger, de sa belle-mère et de ses enfants. Le père de Joséphine est né à Colmar (68) et est parti à Alger (quand ?) où il y était employé aux chemins de fer. Télésphore, le grand-père de Joséphine, était né à Marckolsheim (67) de père inconnu. Son grand-père à lui, Jean BRISCHNATZ était préposé des douanes à Marckolsheim lorsque Télésphore est né. Dans les états civils de la ville de Marckolsheim, il n'y a que très peu de BRISCHNATZ et ils semblent donc, puisqu'ils sont tous contemporains, qu'il s'agit de la même famille. Jean et Marie LEHE (ou LEH) ont eu Johann Georg né en 1801 à Rittershoffen (67), Odile née en 1810 à Strasbourg (67), Madeleine (la mère de Télésphore) née vers 1810 on ne sait pas où, Marie Anne née (et décédée) en 1814 à Marckolsheim. Deux autres femmes, toutes deux ayant eu 2 enfants de père inconnu, semblent, aux vues des dates, être les filles de Jean et Marie. Jean est né vers 1758 à C...

les Sardou

Du côté de Anne SARDOU, la femme de Louis BAUDIN (arrière grand-mère de Marie BAUDIN), nous remontons jusqu'au 13è siècle. - Les SARDOU, Anne descend de Estienne SARDOU, frère de Jean cités ci-dessus, elle est à la 6ème génération. - Les CAMOIN, le plus ancien est Guillaume AMONIN (une variante du patronyme), marié à Dona SAUSSE à la fin du 14è ou au début du 15è siècle à Allauch. Tout comme les SARDOU, l'un de ses fils, notre ancêtre, Jean dit le Vieux, a eu au moins 6 enfants avec Hugone CABRIER dont 2 sont nos ancêtres : BRANCAIL de son prénom et son frère Noel. - Les JOUVIN, le plus ancien est Barthélémy JOUVIN marié à une femme prénommée Alaette au 15è siècle. Là aussi, Jean JOUVIN (on ne connait pas sa femme) aura au moins 7 enfants dont 2 seront nos ancêtres : André et Bertrand son frère, nés à la fin du 15è siècle. - Les RICARD, le plus ancien est Guillaume RICARD vivant au 13è siècle. Son fils ainé, Guillaume, a eu 2 enfants connus, tous deux nos ancêtr...

les Baudin

Les BAUDIN (ou Beaudin) et leurs ascendants vivaient également à Allauch et Marseille du 17è au 19è siècle, nous les retrouvons à Aubagne au 16è siècle. Je n'ai trouvé aucun mariage de Joseph BEAUDIN et Françoise BARTHELEMY dans les principales villes aux alentours de Marseille. Peut-être que Françoise venait d'un autre département ou d'un village des Bouches du Rhône. Je n'ai donc aucune information sur les ascendants BARTHELEMY. Par contre, la découverte aux archives de l'acte de naissance de Joseph BAUDIN m'a permis de trouver son ascendance sur geneanet. Il se peut néanmoins qu'il y ait des erreurs car nous sommes dans des périodes où les actes sont particulièrement difficiles à retranscrire et où les informations mentionnées n'étaient pas des plus complètes. Je ne remets bien sur pas en question le travail des généalogistes ainsi que leur sérieux, et encore merci à eux. Du côté de Louis BAUDIN (arrière grand-père de Marie, épouse de Jean Pierre Sau...

Étienne RIBOUREL (1875–1918)

Un destin de pionnier et de marin, fauché par la guerre en Méditerranée 🌱 Origines et jeunesse en Méditerranée Étienne Ribourel naît le 19 septembre 1875 à Marseille. Il est encore enfant lorsque ses parents quittent la France métropolitaine pour s’installer en Algérie, comme tant d’autres colons modestes de cette époque. La famille s’établit à Dellys , petite ville portuaire sur la côte kabyle, où Étienne grandit entre mer, collines et souvenirs d’exil. 📘 Un élève appliqué, promis à la technique En 1892, à l’âge de 17 ans, Étienne obtient son certificat d'études à l’école nationale d'apprentissage de Dellys. Ce diplôme est une fierté dans un contexte où la scolarisation reste limitée. Il se distingue rapidement dans les matières techniques et scientifiques, ouvrant la voie à une carrière dans les métiers de la mécanique. ⚓️ Marin engagé : mécanicien et chef à bord Le 14 mars 1894, son père donne son consentement officiel pour qu’il s’engage dans la marine ou l’armée...