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Louis Martin FISCHER 1830-1883


🌿 1856 – Le second souffle de GenĂ©reuse

Quand Louis Martin Fischer dĂ©croche un travail Ă  Meulan, il n’imagine pas qu’il va aussi redonner un Ă©lan Ă  toute sa famille.

Nous sommes en 1856. Louis a 25 ans. Il est Ă©bĂ©niste, formĂ© dans les Vosges, Ă  Schirmeck, lĂ  oĂą il est nĂ©. Mais il veut plus. Plus d’espace, plus de travail, plus d’avenir.
Et c’est Ă  Meulan, petite ville d’artisans en bord de Seine, qu’il trouve enfin sa chance.

Mais il ne part pas seul.


Sa mère, Genéreuse Jacquemin, a tout connu :
👦 un mari militaire souvent absent,
⚰ la perte brutale de son Ă©poux en 1839,
🧒 trois enfants à élever seule.
Et dans le silence des annĂ©es, sa fille JosĂ©phine disparaĂ®t des registres. Reste Jean Joseph, l’aĂ®nĂ©, et Louis, le plus jeune. Deux fils, deux raisons d’avancer.

Alors quand Louis annonce son départ, elle fait ses bagages sans hésiter. Elle rejoint Jean Joseph à Paris, déjà installé. Puis, tous trois prennent la direction de Meulan, ensemble.


C’est un nouveau dĂ©part, un vrai.
Louis trouve un atelier, une maison, une épouse.
Jean Joseph n’est jamais loin, ouvrier rĂ©gulier et tĂ©moin Ă  son mariage.
Et GenĂ©reuse, enfin apaisĂ©e, s’installe près de son fils, elle aussi recensĂ©e Ă  Meulan dès 1866. Elle y vivra jusqu’en 1881.


C’est l’histoire d’un fils qui rĂ©ussit,

d’un frère qui suit,
et d’une mère qui choisit de ne pas rester seule,
qui pose ses valises lĂ  oĂą l’amour reste, lĂ  oĂą l’avenir recommence.

C’est l’histoire d’une famille qui, malgrĂ© les pertes, n’a pas cessĂ© d’avancer.

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