🌿 1856 – Le second souffle de Genéreuse
Quand Louis Martin Fischer décroche un travail à Meulan, il n’imagine pas qu’il va aussi redonner un élan à toute sa famille.
Nous sommes en 1856. Louis a 25 ans. Il est ébéniste, formé dans les Vosges, à Schirmeck, là où il est né. Mais il veut plus. Plus d’espace, plus de travail, plus d’avenir.
Et c’est à Meulan, petite ville d’artisans en bord de Seine, qu’il trouve enfin sa chance.
Mais il ne part pas seul.
Sa mère, Genéreuse Jacquemin, a tout connu :
👦 un mari militaire souvent absent,
⚰ la perte brutale de son époux en 1839,
🧒 trois enfants à élever seule.
Et dans le silence des années, sa fille Joséphine disparaît des registres. Reste Jean Joseph, l’aîné, et Louis, le plus jeune. Deux fils, deux raisons d’avancer.
Alors quand Louis annonce son départ, elle fait ses bagages sans hésiter. Elle rejoint Jean Joseph à Paris, déjà installé. Puis, tous trois prennent la direction de Meulan, ensemble.
C’est un nouveau départ, un vrai.
Louis trouve un atelier, une maison, une épouse.
Jean Joseph n’est jamais loin, ouvrier régulier et témoin à son mariage.
Et Genéreuse, enfin apaisée, s’installe près de son fils, elle aussi recensée à Meulan dès 1866. Elle y vivra jusqu’en 1881.
C’est l’histoire d’un fils qui réussit,
d’un frère qui suit,
et d’une mère qui choisit de ne pas rester seule,
qui pose ses valises là où l’amour reste, là où l’avenir recommence.
C’est l’histoire d’une famille qui, malgré les pertes, n’a pas cessé d’avancer.
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