Accéder au contenu principal

Cohiniac (22), « le village de la chouette »




Identification de la commune

  • Nom français : Cohiniac

  • Nom breton : Kaouennieg

  • Département : Côtes-d’Armor (22)

  • Arrondissement actuel : Guingamp. Wikipédia+2Wikipédia+2

  • Superficie : 12,26 km². Wikipédia

  • Nature : commune rurale, habitat dispersé. Wikipédia

Historique succinct

  • L’origine du nom : attesté dès 1160 sous la forme Coginiac. Wikipédia+1 Le nom viendrait du latin Cavannus (« chouette »), et du breton kaouenn (“chouette”). Wikipédia+1

  • Lieu d’habitat ancien : présence de dolmens à l’emplacement du domaine du Rumain indique un habitat préceltique. Bretagne Découverte+1

  • Paroisse fondée : la paroisse de Cohiniac est citée en 1237 comme démembrement de celle de Plouvara. Bretagne Découverte+1

  • Ancien régime : appartenait à l’évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo. Wikipédia

  • Révolution française : commune élue dès début 1790. Une incursion chouanne a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 janvier 1795. Bretagne Découverte+1

  • Administration récente : historiquement rattachée au canton de Châtelaudren (chef-lieu avant), puis intégrée à l’arrondissement de Guingamp. (Le changement de rattachement administratif s’est opéré avec les réformes départementales.)

  • Géographie et patrimoine : la commune est traversée par la rivière Le Leff. On y trouve des éléments patrimoniaux remarquables : le château du Rumain, l’église Saint-Quentin, une croix mérovingienne dans le cimetière… Wikipédia+1

Blason de la commune



Blasonnement officiel :

« Écartelé :

  • au 1er d’argent à trois mouchetures d’hermine de sable,

  • au 2e d’azur au croissant d’or,

  • au 3e d’azur à la barre d’or accompagnée de deux étoiles d’argent,

  • au 4e d’argent à la chouette de sable, becquée et membrée de gueules. » Wikimedia Commons+1

Interprétation rapide :

  • Le 1er quartier (hermines) rappelle l’appartenance historique à la Bretagne.

  • Le 2e (croissant d’or) évoque la lumière et les temps anciens.

  • Le 3e (bande d’or + étoiles) peut symboliser une voie ou un cours d’eau (ici le Leff) et la guidance.

  • Le 4e (chouette) fait directement écho au nom « Kaouennieg » = « village de la chouette ».
    Cela donne un ensemble emblématique, mêlant identité bretonne, géographie locale et toponymie.
    (Ton résumé symbolique est une création interprétative pour ton blog, libre d’usage.)

Lieus-dit :
Guerlino, Ville-Auvé, Renemard, la Ville-d'Abas, Grimolet, le Rumen, Kercoublot, Kerlabo, Kercouhan, Kerperry, Kerbargand, Kertanguy, l'Hurmain, Porte-ès-Burlot, le Gartouet, la Chapelle, la Vallée, le petit et le grand Poulfranc, Longues-Raies.

Aujourd’hui, en remontant ma lignée, je reviens à ce petit village breton, Cohiniac, qui a été le point de départ d’une aventure familiale, et dont les cartes postales anciennes portent la mémoire de mes racines.

Mes ancêtres originaires de cette commune sont les LE VICOMTE, DOMALEN, HENRY, LOHIER, THOMAS, LE QUERE, GIRIQUEL, LE MEHAUTE, LE BELLEGO.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Catherine Joseph LAISNE (1792- ) - abandon et retrouvailles

Catherine Joseph “SAMOS” (1792) : l’enfant trouvée qui révèle les débuts tourmentés de la famille Laisné Une enquête généalogique entre abandon, secret, amour et reconstruction — de Lille à Gaillon-sur-Montcient 🔎 1. Avant tout : mon ancêtre est Julie Adélaïde Mon ancêtre directe n’est pas Catherine Joseph, mais sa sœur cadette : 👉 Julie Adélaïde LAISNÉ , née le 9 mai 1795 , à Gaillon-sur-Montcient . Mais l’histoire de sa sœur aînée — Catherine Joseph “SAMOS” , née en 1792 — est essentielle pour comprendre comment et dans quelles conditions ses parents ont fondé leur famille . Catherine n’est pas mon ancêtre, mais elle explique le passé qui a rendu possible la naissance de la mienne . 2. 📜 Le choc de départ : un mariage, un nom étrange Tout commence dans l’acte de mariage du 26 mars 1816 à Meulan. Catherine Joseph Laisné ... fille naturelle née sous les prénom et nom de Catherine Joseph  Samos , et par eux légitimée...   “ Samos ” ? Un mot qui n’appartient à aucune li...

Jeanne Albertine HENRY

Mon arrière grand-mère. C'est elle que j'ai voulu connaître en commençant ma généalogie. Elle habitait Vaux sur Seine, était catholique pratiquante et n'attendait qu'une chose, retrouver les siens auprès de Dieu... En tout cas, elle a supporté toutes les épreuves de la vie gràce à cela. Elle est née en 1890 à Soindres (78) et est décédée en 1988 à Meulan (78). Elle a eu 6 enfants, le premier ayant été légitimé lors du mariage de ses parents à ses un an. Elle s'est mariée avec Louis Martin FISCHER. Jean François Henry (1820-) et Marie Hélène Bailly (1823-), ses grands-parents paternel, s'installent dans les Yvelines. Marie est née en Eure et Loire et Jean François est né à Cohiniac un village dans les Côtes d'Armor. Les ascendants du père de Jean François sont tous issus des Côtes d'Armor au 17è siècle : Cohiniac pour les LE VICOMTE, DOMALEN (plusieurs variantes), HENRY, LOHIER, THOMAS, LE QUERE, GIRIQUEL, LE MEHAUTE, LE BELLEGO ; Plouvara p...

les BRIGNATZ, BRISCHNATZ

Il s'agit de Joséphine Jeanne BRIGNATZ née en 1881 à Alger, de sa belle-mère et de ses enfants. Le père de Joséphine est né à Colmar (68) et est parti à Alger (quand ?) où il y était employé aux chemins de fer. Télésphore, le grand-père de Joséphine, était né à Marckolsheim (67) de père inconnu. Son grand-père à lui, Jean BRISCHNATZ était préposé des douanes à Marckolsheim lorsque Télésphore est né. Dans les états civils de la ville de Marckolsheim, il n'y a que très peu de BRISCHNATZ et ils semblent donc, puisqu'ils sont tous contemporains, qu'il s'agit de la même famille. Jean et Marie LEHE (ou LEH) ont eu Johann Georg né en 1801 à Rittershoffen (67), Odile née en 1810 à Strasbourg (67), Madeleine (la mère de Télésphore) née vers 1810 on ne sait pas où, Marie Anne née (et décédée) en 1814 à Marckolsheim. Deux autres femmes, toutes deux ayant eu 2 enfants de père inconnu, semblent, aux vues des dates, être les filles de Jean et Marie. Jean est né vers 1758 à C...