Charles Alphonse CASSEREAU, une vie de tracés et de pertes
Né en 1812 à Champdeniers-Saint-Denis dans les Deux-Sèvres, Charles Alphonse Cassereau commence sa vie comme tanneur. Mais après son mariage avec Hélène Agathe Leberthon en 1836, il change de voie et devient géomètre, un métier qui allait l’emmener bien loin de sa terre natale.
En 1838, leur premier enfant, Charles Auguste Alphonse, naît à Parthenay, mais meurt tragiquement à quatre mois. Ce deuil semble marquer un tournant. Peut-être est-ce ce chagrin, mêlé à l’appel d’une vie nouvelle, qui pousse le couple à quitter la France.
Vers 1845-46, Charles et Hélène arrivent en Algérie, alors en pleine colonisation. Leur fille Hélène Aurélie naît à Mazagran, petit village côtier tout proche de Mostaganem. Mais là encore, le destin frappe : Hélène meurt en avril 1847, laissant Charles veuf à 34 ans, seul avec un nourrisson. On ne retrouve aucune trace de cette enfant par la suite.
Malgré la douleur, Charles reste. Il trouve un nouveau foyer et une nouvelle compagne, Françoise Seigeot, qu’il épouse à Mostaganem en 1853. La famille s’agrandit : trois enfants naîtront — Marie à Oran, Paul à Mostaganem, et Uranie à Tlemcen.
Le travail de Charles le mène de village en ville, de relevé en relevé, de la côte d’Oran jusqu’aux reliefs de Tlemcen, au service de l’administration coloniale. Il finit sa carrière comme géomètre de première classe à Alger, où ses enfants s’installeront à leur tour.
Il meurt à Tlemcen en mars 1864, laissant derrière lui une famille dispersée, mais solidement implantée en terre algérienne.
Charles Alphonse et Françoise ont 3 enfants :
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