Jean GOICHON, meunier du Poitou : quatre mariages et l’hiver meurtrier de 1739-1740
Dans les registres paroissiaux de Saint-Projet, de Champdeniers et de Germond-Rouvre, la vie de Jean GOICHON, né en 1701, se lit comme une fresque faite de mariages, de naissances, mais aussi de deuils.
Un premier foyer
L’hiver de tous les dangers
Les unions successives
Jean GOICHON se remarie le 25 novembre 1739, toujours à Saint-Projet, avec Marie MORINEAU (v.1705-1743). Deux enfants naissent, Marie Françoise et Charles, mais meurent en bas âge. Sa seconde épouse disparaît à son tour en 1743, à seulement 38 ans. Cette même année, Jean perd aussi son fils Louis, âgé de 10 ans.
Troisième mariage : le 22 août 1746 à Champdeniers-Saint-Denis, Jean, 45 ans, épouse Françoise Louise AUDURIER (1701-1748), fille de Jacques AUDURIER et de Françoise CHADEAU. Une fille, Louise, naît en 1748, mais la mère meurt trois jours plus tard.
Enfin, le 10 février 1750, Jean GOICHON épouse à Germond-Rouvre Charlotte Isabelle FORESTIER (v.1716-1761). Ensemble, ils auront cinq enfants : Marie Madeleine (1751), Marie Marguerite (1753), Françoise (v.1754), Catherine (1754) et Jean.
Un destin marqué par les deuils et les renaissances
Mais à travers ces pages de registres paroissiaux, c’est aussi toute une époque qui transparaît : celle des campagnes du Poitou frappées par la rigueur de l’hiver 1739-1740, par les famines et par les épidémies qui décimèrent des familles entières. Dans ce contexte, la lignée GOICHON témoigne de la fragilité de la vie, mais aussi de la résilience des générations.

Commentaires