Accéder au contenu principal

Joseph LIEBERT - le voyage




Godfroi (Joseph) LIEBERT est né à Bettlern en Basse Silésie c'est à dire en Allemagne à l'époque (Pologne aujourd'hui). Il est venu sans ses parents à Colmar. Est-il venu seul ? A quel âge est-il arrivé ?

Il est le « Fils légitime des époux Paul Liebert, bourgeois et jardinier à Bettlern, dans le duché de Silésie et défunte Eve Sommerin » Acte de mariage de Liebert et Hotz

Sa femme est la « fille légitime des époux André Holtz, bourgeois et vigneron et honorable Agnés Kauffmann » Acte de mariage de Liebert et Hotz


Le parcours Silésie → Colmar fait environ 600 à 800 km, selon le tracé (Breslau → Nuremberg → Strasbourg → Colmar).

Au XVIIIe siècle, un habitant bourgeois de Silésie souhaitant se rendre à Colmar aurait eu plusieurs options pour ce voyage. Voici quelques-unes des possibilités :

  1. Voie terrestre : Les routes et les chemins étaient le moyen le plus courant de voyager à l’époque. Notre voyageur aurait pu emprunter des routes bien entretenues reliant la Silésie à l’Alsace. Cependant, ce trajet aurait été long et exigeant, avec des étapes dans différentes villes et villages.

  2. Diligences et postes de relais : Les diligences étaient des véhicules de transport en commun qui circulaient régulièrement entre les grandes villes. Notre bourgeois aurait pu monter à bord d’une diligence à Breslau (Wrocław) ou dans une autre grande ville silésienne, et faire des arrêts aux postes de relais pour se reposer et changer de chevaux.

  3. Navigation fluviale : Si notre voyageur préférait les voies navigables, il aurait pu emprunter des bateaux fluviaux sur l’Oder (Odra) jusqu’à la mer Baltique, puis descendre le Rhin jusqu’à Strasbourg, avant de rejoindre Colmar. Cependant, cela aurait été un voyage plus complexe et plus lent.

  4. Commerce et échanges culturels : Les marchands et les voyageurs échangeaient des informations sur les itinéraires et les moyens de transport. Notre bourgeois aurait pu se renseigner auprès de commerçants ou de contacts dans les grandes villes pour obtenir des conseils sur le voyage.

Le voyage de la Silésie à Colmar au XVIIIe siècle aurait comporté plusieurs étapes importantes :

  1. Départ de la Silésie : Notre voyageur aurait quitté sa ville ou son village en Silésie. Breslau (Wrocław) était l’une des principales villes de la région et un point de départ fréquent.

  2. Traversée de la Bohême : La Silésie faisait partie du royaume de Bohême, et notre voyageur aurait traversé cette région historique. Il aurait peut-être fait escale dans des villes comme Prague.

  3. Passage en Allemagne : La Silésie était également liée à l’Empire allemand. Le voyageur aurait franchi la frontière allemande et poursuivi son trajet.

  4. Traversée de l’Alsace : Pour atteindre Colmar, notre voyageur aurait continué à traverser l’Alsace, une région française. Strasbourg aurait été une étape importante sur le chemin.

  5. Arrivée à Colmar : Après un voyage de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, notre habitant bourgeois aurait finalement atteint Colmar, une charmante ville alsacienne.

Chaque étape aurait été marquée par des paysages variés, des rencontres avec d’autres voyageurs et des défis logistiques. Le voyage aurait été une aventure en soi ! 😊

Libellés

Libellés :

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Jeanne Albertine HENRY

Mon arrière grand-mère. C'est elle que j'ai voulu connaître en commençant ma généalogie. Elle habitait Vaux sur Seine, était catholique pratiquante et n'attendait qu'une chose, retrouver les siens auprès de Dieu... En tout cas, elle a supporté toutes les épreuves de la vie gràce à cela. Elle est née en 1890 à Soindres (78) et est décédée en 1988 à Meulan (78). Elle a eu 6 enfants, le premier ayant été légitimé lors du mariage de ses parents à ses un an. Elle s'est mariée avec Louis Martin FISCHER. Jean François Henry (1820-) et Marie Hélène Bailly (1823-), ses grands-parents paternel, s'installent dans les Yvelines. Marie est née en Eure et Loire et Jean François est né à Cohiniac un village dans les Côtes d'Armor. Les ascendants du père de Jean François sont tous issus des Côtes d'Armor au 17è siècle : Cohiniac pour les LE VICOMTE, DOMALEN (plusieurs variantes), HENRY, LOHIER, THOMAS, LE QUERE, GIRIQUEL, LE MEHAUTE, LE BELLEGO ; Plouvara p...
Enregistrer un commentaire
Lire la suite

les BRIGNATZ, BRISCHNATZ

Il s'agit de Joséphine Jeanne BRIGNATZ née en 1881 à Alger, de sa belle-mère et de ses enfants. Le père de Joséphine est né à Colmar (68) et est parti à Alger (quand ?) où il y était employé aux chemins de fer. Télésphore, le grand-père de Joséphine, était né à Marckolsheim (67) de père inconnu. Son grand-père à lui, Jean BRISCHNATZ était préposé des douanes à Marckolsheim lorsque Télésphore est né. Dans les états civils de la ville de Marckolsheim, il n'y a que très peu de BRISCHNATZ et ils semblent donc, puisqu'ils sont tous contemporains, qu'il s'agit de la même famille. Jean et Marie LEHE (ou LEH) ont eu Johann Georg né en 1801 à Rittershoffen (67), Odile née en 1810 à Strasbourg (67), Madeleine (la mère de Télésphore) née vers 1810 on ne sait pas où, Marie Anne née (et décédée) en 1814 à Marckolsheim. Deux autres femmes, toutes deux ayant eu 2 enfants de père inconnu, semblent, aux vues des dates, être les filles de Jean et Marie. Jean est né vers 1758 à C...
1 commentaire
Lire la suite

Quand le patronyme change sur chacun des actes

  Mon arrière arrière grand-père André Marie RIGOLLE se marie le 15/02/1906 à Mostaganem dans le département d’Oran en Algérie. Cet acte est le point de départ d’un jeu de piste qui dure depuis de très nombreuses années. On y apprend qu’il est né le 21 mars 1851 à Mostaganem et qu’il est le fils légitime de Jacques RIGOLLE, boucher et de Marianne Salomon TRUCHMAN, sans profession. Il n’y a pas de registre en ligne à Mostaganem entre 1847 et 1853. Je ne peux donc pas trouver son acte de naissance. Je recense tous les enfants du couple RIGOLLE - TRUCHMAN. Anna RIGOLLE nait le 2 mai 1854 à Mascara, dans le département d’Oran. Son père s’appelle Henry, boucher et sa mère Marianne TORDJMAN sans profession. Théodore nait le 16 octobre 1856 à Mascara. Son père s’appelle Henri et sa mère Meriem Bent Chaloum TROISMAIN. Eugénie nait le 12 octobre 1859 à Mascara. Son père s’appelle Jacques Henri et sa mère Marianne Bent Salomon TORDJMAN. En marge de l’acte, il est noté « fran...
Enregistrer un commentaire
Lire la suite